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Smartphones professionnels : le droit à la déconnexion est-il un mythe ?

Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises équipent leurs collaborateurs de smartphones professionnels et de tablettes. Les objets connectés ont pris petit à petit place au sein des sociétés, au point qu’ils sont devenus indispensables. Plusieurs raisons sont mises en avant pour justifier leur apparition dans le milieu professionnel : la compétitivité des entreprises en même temps que leurs performances économiques augmentent et les salariés demandent plus de mobilité dans leurs professions.

Mieux encore, ils sont devenus des outils de support à part entière, un peu comme une extension du collaborateur. Les échanges d’informations sont facilités, ce qui permet une réactivité plus importante, par conséquent, une meilleure optimisation de la gestion du temps. La célèbre citation « Time is money » n’aura jamais eu autant de sens que dans ce nouvel ère du digital, où les objets connectés ne sont plus uniquement des objets de consommation, mais bien des acteurs participant à la productivité de l’entreprise.

Ultra sollicités car omniprésents, les smartphones professionnels rythment le quotidien de 62% des sociétés qui ont dit « oui » aux équipements mobiles selon Scholès Marketing. Et si les salariés se sont totalement familiarisés avec leurs nouveaux équipements, il semblerait que nombreux sont ceux qui ne peuvent plus s’en séparer. De quoi inquiéter, au point que la législation française est intervenue par une loi sur le « droit à la déconnexion » depuis le 1er janvier 2017.

Le suivi des mails, l’utilisation principale sur smartphones professionnels :

Si certaines entreprises disposent d’une flotte mobile permettant aux salariés d’avoir un smartphone professionnel et un téléphone personnel, beaucoup sont celles qui n’en disposent pas. C’est alors que le phénomène du « Bring your own device », « apportez vos appareils personnels » en français, prend tout son sens. Lorsque les collaborateurs utilisent leur matériel personnel, la frontière entre la vie privée et la vie professionnelle devient de plus en plus étroite. Un constat renforcé par les principaux intéressés qui prennent l’initiative de ne pas se déconnecter pendant leurs vacances pour éviter une surcharge de travail à leur rentrée. C’est alors que la consultation des mails professionnels permise par les smartphones devient la principale raison de « non-déconnexion » au motif que cela évite d’en avoir trop à traiter au retour des vacances. Ainsi, 37% des actifs utilisent leurs outils numériques en dehors du temps de travail.

La loi sur le « droit à la déconnexion » est-elle appliquée ?

Cette loi est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2017, obligeant les entreprises de plus de 50 salariés à organiser l’usage des communications par les équipements mobiles (ordinateurs, tablettes, smartphones etc.) entre les salariés. Cette organisation doit se formaliser par des négociations avec les syndicats ou par une charte qui prévoit la mise en œuvre des actions nécessaires à cette régularisation.

En soit, les salariés ne sont pas obligés de répondre aux sollicitations professionnelles en dehors de leur temps de travail. Reste à la charge des collaborateurs de mettre en application les recommandations émises par les entreprises.

Dans une perspective préventive, il s’agit de mettre en place des solutions de lutte contre le « burn-out » qui touche aujourd’hui 490 000 personnes en France pour 315 cas reconnus. Un chiffre qui donne envie de lever le pied et de se dire que nos smartphones et nos boîtes mails peuvent aussi prendre des vacances.

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