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Obsolescence programmée, un défi écologique à l’échelle européenne

Nous le savons, nos smartphones et tablettes ont la vie malheureusement trop courte. Même en entreprise, les flottes mobiles sont à renouveler régulièrement, si l’on veut bénéficier d’équipements de qualité. Pour autant, cette fâcheuse habitude qu’ont nos appareils à nous lâcher au mauvais moment est familière et porte un nom : obsolescence programmée. Il s’agit d’une stratégie opérée par les constructeurs pour inciter notre consommation. Néanmoins, tout cela pourrait prendre fin prochainement à en croire la volonté du Parlement Européen et son rapport d’initiative sur l’obsolescence programmée, rendu publique Mardi 4 juillet 2017.

Le respect de l’environnement, source de création d’emplois

A l’initiative du député européen Europe Ecologie Les Verts, Pascal Durand, la lutte contre l’obsolescence programmée est désormais lancée ! Dans un intérêt écologique, pour des perspectives de consommations plus responsables, endiguer l’obsolescence programmée permettrait également la création de 200 000 emplois. Selon lui « Il y a des dizaines de milliers d’emplois qui peuvent être recréés dans cette filière de la réparation, de l’artisanat et de l’entretien. Encore faudrait-il qu’on ait des produits qui soient réparables ».

Pointées du doigt dans ce contexte, ce sont également les conditions de travail dans les pays du Sud, dont proviennent les ressources naturelles extraites pour la production d’un smartphone et d’une tablette neuve. Ainsi, l’obsolescence programmée apparaît comme un frein à l’économie circulaire.

Une méthode considérée comme un délit en France depuis 2015

Si le Parlement Européen a récemment chargée la Commission Européenne de légiférer en faveur d’une loi contre l’obsolescence programmée, le projet n’en est pas à son premier coup d’essai. En 2015, en France, l’obsolescence programmée fait l’objet d’une disposition et est définie comme « Tout stratagème par lequel un bien voit sa durée de vie sciemment réduit dès sa conception ». En accord avec le projet de loi sur la transition énergétique, l’obsolescence programmée est désormais passible de 2 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende. Pour autant, lorsque Eric Doligé, sénateur Les Républicains, propose un affichage obligatoire de la durée de vie des produits électroniques vendus en 2015, cette proposition est écartée. Une demande qui pourrait se voir transformée en un label attribué aux constructeurs dont les produits sont réparables.

Obsolescence programmée : Samsung, Apple et Microsoft dans le collimateur de Greenpeace

Si L’ONG de la protection pour l’environnement a présenté sa première étude sur l’obsolescence programmée le 27 juin 2017, c’est Samsung, Apple et Microsoft qui paraissent en tête de liste des entreprises les plus prédisposées à l’obsolescence programmée.

Les smartphones et les ordinateurs sont les principaux outils visés par ce mode opératoire, dont les écrans sont considérés comme trop fragiles et les batteries difficilement remplaçables. Et si cette liste marque le point d’un nouveau départ sur la lutte contre l’obsolescence programmée, la prochaine loi européenne ne serait cependant pas contraignante. Elle viserait seulement à encourager les constructeurs à proposer des produits plus facilement réemployables.

Quelques solutions sont cependant devenues courantes pour y faire face ces dernières années, comme le reconditionnement et le recyclage de smartphones et tablettes.

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